Ma pensé artistique
J’aime beaucoup l’idée de considérer mon travaille artistique comme une « marche », comme celle de Thoreau, un chemin qui définit mon identité.
En tant qu’artiste, je me pense comme un habitant, ou une partie intégrante de la Nature plutôt qu’un membre de la société.
C’est bien comme ça que je me sens quand je me retrouve en nature.
Ces réflexions sont maturées en lisant par hasard deux petits livres.
Le premier, « De la Marche » de Henry David Thoreau et le deuxième, « Le petit livre des couleurs » de Michel Pastoureau et Dominique Simonet.
C’est en les lisant que j’ai découvert que quelqu’un a très bien expliqué ce que je n’ai jamais réussie à dire, finalement mes pensées ont pris forme et parole.
Je partage la pensée de Thoreau quand il définit « …le progrès de l’homme, comme aussi la construction sauvage des maisons, l’abattages de forêts, déforment le paysage en le rendant plus insipide et domestique ».
Dans mon idée de paysage il y a la vision, la volonté de montrer quelque chose de beau, de parfait, que possède un magnétisme primordial par lequel j’ai toujours envie d’y céder.
Selon Thoreau l’aspect le plus attirante dans un paysage est le côté « sauvage », moi je le définirais plutôt « primordial », car ce qui est primordiale est proche de la beauté.
Il y a une partie de moi qui est encore primordiale comme aussi la façon de travailler et les techniques que j’utilise. Je découvre à chaque fois une manière de peindre qui se base sur l’expérimentations et le ratage.
J’aime l’idée de ne se pas donner trop de limites et de montrer que la nature est simple et essentielle, comme dit Thoreau, ce qui m’attire le plus de la nature est « du minéral, du végétal et l’animal qui sont en moi ».
Dans sa philosophie de vie, que je partage, il y a un sens d’indépendance intellectuelle, le refus des « impositions » dictée par la société, le sentiment de s’ouvrir à l’inconnu, au « primitif » qui est en lui.
Cet inconnu, ce primitif dans mes œuvres se traduisent par la technique de l’encre noir, la parole qui grave le papier, le noir et le blanc et tout ça définit mes paysages décharnés, graphiques par des lignes et mots qui se croisent.
Le blanc pour moi est associé à « l’absence » au manque, mais aussi à l’évocation de la « pureté » et de « l’innocence ». Le blanc est le pur, le vierge, le propre et aussi le seul couleur qui rend visiblement la nature uniforme, sans nuances, homogène donnant un sens de sérénité, de paix, de quiétude.
Le blanc, selon Pastoureau, c’est aussi la lumière primordiale, l’origine du monde, le commencement des temps, tout ce qui relève du transcendent, c’est la vieillesse et la sagesse ; comme si le cycle de la vie commence dans le blanc, passe par différents couleurs et se termine à nouveau par le blanc.
Le noir, par contre, il est l’enfant terrible des couleurs mais toujours associé au blanc, son contraire.
Le noir contre le blanc, sombre contre clair.
En réalité, le noir c’est le seul couleur qui s’impose bien sur le blanc, qui rend bien visible les formes et les détails, et qui les définis comme dans une gravure. C’est par l’absence de la couleur que je veux arriver à ce primitif et primordial.
« Et maintenaient que la couleur est omniprésente, c’est le noir et le blanc qui devient révolutionnaire ! ».
Emanuela Vulpiani
En tant qu’artiste, je me pense comme un habitant, ou une partie intégrante de la Nature plutôt qu’un membre de la société.
C’est bien comme ça que je me sens quand je me retrouve en nature.
Ces réflexions sont maturées en lisant par hasard deux petits livres.
Le premier, « De la Marche » de Henry David Thoreau et le deuxième, « Le petit livre des couleurs » de Michel Pastoureau et Dominique Simonet.
C’est en les lisant que j’ai découvert que quelqu’un a très bien expliqué ce que je n’ai jamais réussie à dire, finalement mes pensées ont pris forme et parole.
Je partage la pensée de Thoreau quand il définit « …le progrès de l’homme, comme aussi la construction sauvage des maisons, l’abattages de forêts, déforment le paysage en le rendant plus insipide et domestique ».
Dans mon idée de paysage il y a la vision, la volonté de montrer quelque chose de beau, de parfait, que possède un magnétisme primordial par lequel j’ai toujours envie d’y céder.
Selon Thoreau l’aspect le plus attirante dans un paysage est le côté « sauvage », moi je le définirais plutôt « primordial », car ce qui est primordiale est proche de la beauté.
Il y a une partie de moi qui est encore primordiale comme aussi la façon de travailler et les techniques que j’utilise. Je découvre à chaque fois une manière de peindre qui se base sur l’expérimentations et le ratage.
J’aime l’idée de ne se pas donner trop de limites et de montrer que la nature est simple et essentielle, comme dit Thoreau, ce qui m’attire le plus de la nature est « du minéral, du végétal et l’animal qui sont en moi ».
Dans sa philosophie de vie, que je partage, il y a un sens d’indépendance intellectuelle, le refus des « impositions » dictée par la société, le sentiment de s’ouvrir à l’inconnu, au « primitif » qui est en lui.
Cet inconnu, ce primitif dans mes œuvres se traduisent par la technique de l’encre noir, la parole qui grave le papier, le noir et le blanc et tout ça définit mes paysages décharnés, graphiques par des lignes et mots qui se croisent.
Le blanc pour moi est associé à « l’absence » au manque, mais aussi à l’évocation de la « pureté » et de « l’innocence ». Le blanc est le pur, le vierge, le propre et aussi le seul couleur qui rend visiblement la nature uniforme, sans nuances, homogène donnant un sens de sérénité, de paix, de quiétude.
Le blanc, selon Pastoureau, c’est aussi la lumière primordiale, l’origine du monde, le commencement des temps, tout ce qui relève du transcendent, c’est la vieillesse et la sagesse ; comme si le cycle de la vie commence dans le blanc, passe par différents couleurs et se termine à nouveau par le blanc.
Le noir, par contre, il est l’enfant terrible des couleurs mais toujours associé au blanc, son contraire.
Le noir contre le blanc, sombre contre clair.
En réalité, le noir c’est le seul couleur qui s’impose bien sur le blanc, qui rend bien visible les formes et les détails, et qui les définis comme dans une gravure. C’est par l’absence de la couleur que je veux arriver à ce primitif et primordial.
« Et maintenaient que la couleur est omniprésente, c’est le noir et le blanc qui devient révolutionnaire ! ».
Emanuela Vulpiani